Michel II CORNEILLE, dit L’AÎNÉ
Paris, 1642 – Paris, 1708
Ancienne attribution :
Bon BOULLOGNE, DIT L'AÃŽNE
XVIIe (4e quart) – XVIIIe (1er quart)
1938 DF 94
Esquisse à la pierre noire, plume et encre brune, gouache blanche et
jaune sur papier brun collé en plein
H. 26,5 cm ; L. 54 cm
Bibliographie
Magnin J., Musée Magnin. Peintures et dessins de
l’école française, Dijon, 1938, no 94 (Bon Boullogne, l'Aîné
(dit)).
Les bonnes feuilles des Magnin. Cent dessins français
de la collection, Dijon, musée Magnin, 2008.
J.-C. Boyer (communication orale, 1986) et B. Brejon de Lavergnée (communication orale, janvier 2006) ont reconnu sans hésiter la main de Michel II Corneille, chez qui l'usage de la gouache sur un papier brun laissé en réserve n'est pas inhabituel. Parmi les analogies significatives, Junon demande à Éole de déchaîner les vents (Rouen, musée des Beaux-Arts, inv. 822.1.52) et Vénus apparaît à Énée et lui remet les armes forgées par Vulcain (Dessins originaux anciens et modernes exposés chez Paul Prouté : catalogue « Centenaire », automne 1978, no 11 repr.) sont réalisés à la mine de plomb largement rehaussée de gouache blanche sur un papier brun. Le dessin dont la composition est la plus proche est une feuille lavée de bistre conservée au cabinet des Dessins et Estampes de la bibliothèque universitaire de Varsovie, ayant pour sujet la déification d’Énée. Le Fleuve à gauche et l’Amour dans l’arbre à droite accréditent l’identification du sujet, avancé par B. Bobrie (cf. Tableaux et dessins français du XVIIe siècle du musée Magnin, mémoire de maîtrise, université de Paris-IV, 1986, no 79).
© Réunion des musées nationaux - Grand Palais 2008 ; dernière mise à jour le 30/08/2013